Avec 54,1 millions de passagers l’an dernier, la chute du trafic aérien dans les aéroports français a été de 68,8 % par rapport à 2019, malgré les bonnes performances enregistrées jusqu’au premier confinement du 17 mars. Dans notre Grand Sud, Nice Côte d’Azur (deuxième aéroport français après Paris) a totalisé 10,8 millions de passagers (- 68,4 %), devant Marseille (3,4 millions, – 67 %), Toulouse (3,1 millions, – 67,5 %) et Bordeaux (2,3 millions, – 70,6 %). Certaines grandes lignes intérieures ont assez bien résisté : avec 1,6 million de passagers, Paris – Nice a réussi à conserver pratiquement la moitié (49,2 %) de son trafic de 2019, une bien meilleure performance que la ligne Paris – Toulouse (1,9 million de passagers mais seulement 39,1 % de son trafic 2019).
Globalement, au niveau national, la chute a été de 54,4% sur les vols domestiques mais de 73,4% sur les vols internationaux. Toujours selon les statistiques de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), les destinations les plus touchées par l’effondrement du trafic ont été la Chine et les Etats-Unis (avec une baisse de plus de 80 %), puis le Brésil, le Canada, le Japon et l’Algérie, avec une baisse supérieure à 70 %. Les principales destinations européennes (Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni) affichent également une baisse comprise entre 70 et 80 %.
Deux petites consolations pour terminer ce panorama : les compagnies battant pavillon français ont transporté l’an dernier 46,7 % des passagers (contre 40,1 % en 2019) et les vols ont été généralement plus ponctuels. Ainsi, en décembre, 29,6 % des vols ont subi un retard de plus de 15 minutes, contre 33,5 % en décembre 2019.
Photo © Brussels Airlines
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