Avec la pandémie de Covid-19, l’aéroport de Bordeaux a perdu plus de 70 % de ses passagers l’an dernier. Au-delà du gel de 110 millions d’euros d’investissements, l’heure est maintenant à la réduction des effectifs. La direction et les partenaires sociaux ont signé trois accords avec un objectif commun : sauvegarder un maximum d’emplois.
Le premier accord concerne la prolongation de la réduction de l’activité partielle de longue durée (APLD) : une réduction pouvant atteindre 40 % (voire même 50 %) du temps de travail. Ce dispositif de chômage partiel est abondé par l’aéroport, ce qui permet de maintenir le niveau de la rémunération nette de base.
Le second accord est un accord de performance collective (APC). Ici, l’effort demandé aux salariés porte sur les congés payés et les RTT. L’accord instaure aussi un gel des congés d’ancienneté pour cette année.
Enfin, direction et partenaires sociaux ont adopté un accord sur les modalités de départ volontaire de 55 collaborateurs d’ici le 31 décembre, dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective (RCC), pour un solde net de 13 % d’employés non remplacés. Les candidats au départ bénéficieront d’une indemnisation bonifiée et éventuellement d’un accompagnement par un cabinet spécialisé dans leurs projets de reconversion.
Rappelons que la société Aéroport de Bordeaux-Mérignac a pour actionnaires l’Etat (60 % du capital), la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux-Gironde (25 %) et les collectivités territoriales (15 % au total pour le Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, le Conseil départemental de Gironde, Bordeaux Métropole, la Ville de Bordeaux et la Ville de Mérignac).
Photo © Christian Guillard / FlyAndGo
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