Le tribunal administratif de Nice a rejeté la semaine dernière le référé-suspension déposé contre le projet d’aménagement du terminal 2 de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur. La nécessité de cet aménagement a ainsi été reconnue, ainsi que son intégration à une stratégie bas carbone particulièrement en pointe : le groupe Aéroports de la Côte d’Azur n’émettra plus un seul gramme de gaz à effet de serre d’ici 10 ans dans ses 3 aéroports : Nice Côte d’Azur, Cannes Mandelieu et Golfe de Saint-Tropez.
Il faut ici rappeler que Nice Côte d’Azur est le premier aéroport français après Paris. Il a accueilli l’an dernier 14,5 millions de passagers. C’est une croissance de 4,6 %, générée à la fois par l’attractivité de la Côte d’Azur et par les besoins de mobilité des azuréens. Mais c’est aussi un demi-million de passagers de plus que la capacité théorique de l’aéroport. Pour continuer à accueillir ses clients dans des conditions satisfaisantes, l’aéroport a donc déposé (et obtenu le 13 janvier) le permis de construire de l’aménagement du terminal 2. Programmé pour 2022-2023, ce projet portera la capacité des infrastructures à 18 millions de passagers par an. Il a été intégré dès l’origine dans la stratégie zéro carbone de l’aéroport. Nice Côte d’Azur est déjà la première plateforme française à avoir atteint la neutralité carbone. Il est aussi le moins émissif par passager au niveau national – et le premier à s’être engagé à ne plus émettre un seul gramme de CO2 d’ici 10 ans : un vrai « zéro émission », sans recours aux méthodes de compensation. Nice Côte d’Azur a aussi annoncé une série de mesures pour accélérer la réduction des émissions des avions lors des différentes phases d’approche, de roulage et de décollage.
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