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À l’occasion du lancement de la ligne Toulouse – Valence par la low-cost easyJet, nous avons fait le point sur la saison estivale avec Reginald Otten, le directeur commercial de la compagnie orange. Nous avons également évoqué des sujets comme la reprise d’Alitalia et la concurrence avec Ryanair…

Comment se présente cet été 2017 pour easyJet au départ de Toulouse ?

Une nouvelle saison, c’est toujours excitant, surtout cet été au départ de Toulouse avec nos trois nouvelles lignes saisonnières : Malaga, Valence et Venise. Trois destinations qui s’ajoutent aux 24 autres aéroports que nous desservons déjà au départ de Toulouse-Blagnac. Nous continuons donc notre croissance dans la ville rose. Notre offre est en progression de 16 % en nombre de sièges mis en vente et nous venons de baser ici un quatrième avion, un Airbus 319.

Comment avez-vous fait le choix de Malaga (photo ci-dessous), Valence et Venise ?

Venise est une destination touristique incontournable. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle offre aussi un réel potentiel de clientèle Affaires, clientèle particulièrement importante pour nous à Toulouse. Quant à Malaga et Valence, il y a un intérêt conséquent à Toulouse pour l’Espagne. Valence est une destination que nous avons décidé de « défricher » pendant 2 mois et la demande semble bel et bien au rendez-vous ! C’est une ville passionnante pour un city-break, c’est aussi une destination idéale pour des vacances en famille.

Valence plage

L’aéroport de Toulouse-Blagnac a lancé un nouveau chantier d’extension avec notamment la construction d’une « jetée » dans le hall A : une installation dédiée à l’embarquement à pied pour les vols low-cost. C’est un équipement que vous attendiez ?

C’est un équipement qui correspond à notre modèle économique, à notre schéma qui consiste à faire descendre et monter les passagers simultanément par l’avant et l’arrière de l’avion afin de gagner du temps. La jetée du hall A sera donc la bienvenue mais il faut que l’ensemble du projet aéroportuaire corresponde à notre stratégie d’offrir aux passagers une expérience optimale. Le regroupement des postes d’inspection-filtrage devra permettre un contrôle rapide des passagers. Quant à la future grande zone commerciale, il faudra une redistribution intelligente de ses revenus : les recettes générées devront contribuer au développement de l’offre des compagnies aériennes. La croissance de l’aéroport, elle se fait grâce à nous !

Toulouse, c’est aussi Airbus, votre fournisseur exclusif. Et c’est aussi l’Énac, l’École nationale de l’aviation civile. Elle joue aussi un rôle important dans la croissance d’easyJet ?

Nous sommes un client majeur des avions « made in Toulouse », les monocouloirs de la famille A320. Nous sommes même le plus gros client d’Airbus pour ses nouveaux A320 et A321neo. Ces avions vont nous aider à être encore plus efficaces : baisse de notre consommation de carburant et, pour les riverains des aéroports, réduction des nuisances sonores.

Airbus easyJet A320neo

S’agissant de l’Énac, il y a là aussi un lien historique qui n’a jamais cessé. Notre chef-pilote en France, Pierre Bogart, vient d’ailleurs de l’Énac. Et notre partenariat s’est encore renforcé ces dernières années, y compris sur le contenu de la formation, de façon à ce que les élèves de l’école soient sensibilisés à notre politique de sécurité-sûreté tout comme aux emplois, aux perspectives et aux salaires offerts par easyJet.

Le monde du transport aérien ne cesse d’évoluer. On sait que la compagnie low-cost Norwegian vous fait des appels du pied et que vous êtes sur les rangs pour la reprise d’Alitalia. Que pouvez-vous nous dire sur ces deux dossiers ?

Le low-cost long-courrier, ce n’est pas notre modèle économique mais rien n’est fermé avec Norwegian. Sur Alitalia, nous sommes intéressés mais pas à n’importe quelles conditions. Personne ne sait vraiment ce qui va se passer mais ce qui est sûr, c’est que nous sommes la 3ème compagnie aérienne en Italie et même la 1ère à Milan.

Globalement, easyJet est aujourd’hui la 2ème compagne aérienne en Europe par le nombre de passagers. Mais la première, Ryanair, semble vous distancer de plus en plus par le nombre de passagers, le taux de croissance, la profitabilité ?

Nous n’avons pas le même modèle économique et nous ne desservons pas les mêmes aéroports – nous avons d’ailleurs de moins en moins de lignes en concurrence. Nos structures de coût sont donc différentes. Quant à nos bénéfices, après deux années difficiles, deux années compliquées par différents facteurs (attentats, Brexit, baisse de la livre sterling…), nous avons retrouvé un niveau de profits annuels de 400 millions d’euros. C’est un résultat excellent dans un secteur où la plupart des compagnies aériennes restent déficitaires ! Notre stratégie est sur la bonne voie avec notre principe d’offrir toujours à nos clients des tarifs abordables.

www.easyjet.com

Portrait Reginald Otten © easyJet

Photos plage de Valence et A320neo © Christian Guillard / FlyAndGo

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