Président du Medef Midi-Pyrénées et conseiller technique de la CCI de Toulouse, Philippe Robardey est le PDG de Sogeclair. Ce groupe d’ingénierie de haute technologie, basée à Blagnac, emploie quelque 1 400 salariés dans le monde, dont près de 600 dans l’agglomération toulousaine. Sogeclair a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 114,4 M€, contre 104,7 M€ en 2013, et affiche déjà une croissance de 13 % sur les 3 premiers trimestres de cette année. L’aéronautique représente près de 90 % de son activité, que ce soit avec ses prestations de services ou avec sa production en tant qu’équipementier.
Sogeclair a des clients partout dans le monde, et des filiales aussi bien en Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne) qu’en Tunisie, au Canada et aux États-Unis. Quel est le pays où vous vous rendez avec le plus de plaisir, en dehors de tout aspect stratégique ?
En tant qu’homme du Sud, j’aime évidemment l’Espagne et j’ai plaisir à me rendre à Madrid et Séville, mais comme dans toutes mes autres destinations professionnelles : chaque pays, chaque ville a sa culture, ses usages, ses différences à découvrir et à comprendre. C’est toujours passionnant et enrichissant !
Pour un cité-break le temps d’un week-end, vous êtes plutôt Europe du Nord ou Europe du Sud ?
Là encore, chaque métropole, chaque région a son intérêt, aussi bien Florence que Stockholm, la Catalogne que l’Ecosse ou l’Irlande. Il y a le patrimoine architectural, la culture… Mais je ne passe pas tout mon temps dans les musées ! J’aime saisir l’ambiance d’une ville, l’art de vivre de ses habitants.
Et pour vos vacances, vous avez un point de chute régulier ou vous aimez découvrir à chaque fois une nouvelle destination ?
Je suis très, très fidèle, depuis plus de 50 ans !, à la Costa Brava, et plus précisément à un petit village en bord de mer. C’est d’ailleurs le village où le poète Ferran Agulló a trouvé ce nom de « Costa Brava », de « Côte sauvage » il y a plus d’un siècle. Et c’est donc le repère familial depuis déjà trois générations. On s’y retrouve tout en étant chacun chez soi, dans sa propre maison. J’apprécierais de temps en temps des destinations plus lointaines, l’Amérique du Sud notamment. Mais quand on ne peut guère s’absenter plus d’une semaine, ce n’est pas évident.
Notre question bonus : quelle est la ligne aérienne qui vous manque le plus au départ de Toulouse-Blagnac ?
Les États-Unis, incontestablement, et avec une desserte satisfaisante, pas juste un vol par semaine. Y a-t-il le potentiel pour une telle ligne qui nous éviterait de passer par Paris ou Barcelone ? C’est aux équipes de l’aéroport et aux compagnies aériennes de faire les études de marché. Je pense que la future grande région nous ouvre de nouveaux horizons pour la faisabilité et la rentabilité d’une liaison directe sur un hub comme New-York.
Photo © David Bécus
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