Un jet immobilisé, ça coûte cher, alors partageons-le ! Démocratiser le jet privé, c’est la grande idée lancée par l’entrepreneur Christophe Ducluzeau. Il vient de créer LE JET, application directe de notre nouvelle économie collaborative.
A la tête du groupe Synergies Capital, Christophe Ducluzeau est un grand voyageur. Voiture, train ou avion, il ne tient pas en place. Avant de lancer LE JET, il est parti d’un constat très simple.
Je suis avant tout un utilisateur, un consommateur. J’ai déjà été contraint de louer un avion privé, en urgence, pour me rendre à un rendez-vous important. Je me suis alors demandé ce qui manquait aux businessmen pour leur faciliter les déplacements Pour ceux qui n’ont pas les moyens de louer un avion privé, il fallait trouver une solution pratique et pas trop onéreuse. L’idée de mutualiser un jet s’est imposée naturellement. LE JET n’aura jamais la vocation de faire des lignes régulières, c’est une offre supplémentaire.
Mais l’aviation d’affaires est déjà bien présente en France, vous entendez créer un nouveau segment?
Tout à fait, un intermédiaire entre l’aviation classique et l’aviation d’affaires. Il ne s’agit pas de se poser en concurrent des jets privés mais bel et bien de proposer une nouvelle offre. Je ne suis pas une compagnie aérienne et je ne le serai jamais. On est une sorte de place market : d’un côté les compagnies aériennes de jets et de l’autre, les clients. On met les deux en relation. Au lieu d’avoir un client pour un avion, on en emmène plusieurs.
Vous souhaitez ainsi démocratiser le jet, vous passez à la phase 2 au printemps prochain ?
Oui, en offrant la possibilité au plus grand nombre de se faire plaisir en prenant un jet. Nous sommes en train de faire un gros travail autour de cette nouvelle économie de partage. On souhaite optimiser ces avions privés pour les faire voler plus souvent. Certes, on casse les codes mais au final c’est le propriétaire de ces appareils et le voyageur qui seront gagnants.
Photo © DR
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