Journaliste, écrivain, le toulousain Jean-Pierre Alaux , auteur à succès du « sang de la vigne » sort en janvier chez Fayard, son dernier opus : « raisins et sentiments ». Il adore se dépayser pour mieux écrire. Epicurien, solidement attaché au sud-ouest, il aime partir, voyager, s’évader… pour mieux revenir dans « son » Quercy.
Jean-Pierre, vous aimez vous dépayser, vous voulez dire que vous aimez prendre le large. Quel genre de voyageur êtes-vous ?
Je suis devenu un grand voyageur grâce à mon métier, être journaliste offre souvent de belles opportunités de voyage.
Il y a quelques années, j’ai fondé le magazine Cigares and Co, ça m’a permis d’aller plusieurs fois aux Caraïbes, de visiter des plantations et de rencontrer des gens extraordinaires. J’ai eu un coup de cœur tout particulier pour Cuba. Je me verrais bien y vivre 6 mois par an.
J’aime les cubains, ils sont férus de culture. Ils sont étonnants, ils connaissent parfois mieux l’histoire de la France que nous ! Et puis, ils ont ce côté « caliente » qui me plaît…
Raisins et sentiments, votre dernier livre, sort en janvier chez Fayard. France 3 diffusera en janvier également 4 films inédits tournés cette année, « le sang de la vigne » est un formidable succès qui vous fait voyager ?
Oui, et pour vous faire sourire, nous affichons près de 5 millions de téléspectateurs à chaque diffusion, « le sang de la vigne » dépasse « the Voice ».
Pour donner envie aux lecteurs ou téléspectateurs de mieux connaître l’univers du vin, le monde de l’œnologie, j’ai visité beaucoup de vignobles, en France, en Hongrie, en Italie. Ma découverte devient alors celle de mes lecteurs, j’aime transmettre.
Quelle est la destination qui vous donne envie d’écrire ?
J’aime partir mais la France me manque très vite…Alors, quand je suis loin, j’écris sur la France.
Je vais souvent au Canada, pour raisons familiales. C’est un pays qui m’inspire, m’apaise. No stress ! Je peux rester toute la journée dans un café à écrire, personne ne va me déranger pour me demander de consommer. J’aime aussi le plateau du Mont-Royal, quartier où il y a beaucoup d’intellectuels, ça respire la culture !
Que faîtes-vous en avion ?
Je me mets dans une bulle, je m’enferme dans un monde musical et j’en profite pour faire une mise à jour ! Je lis, je commence par les magazines d’actualité, puis je m’informe sur ma destination, sur ce qu’il y a à visiter. Tout m’intéresse ! Une seule chose m’ennuie : les plages de cocotiers et le sable !
Que vous manque-t-il au départ de Toulouse Blagnac ?
J’aimerais une ouverture directe sur les Etats-Unis, comme beaucoup de toulousains, je crois. Toulouse – New York, on attend !
Je reconnais que nous avons un aéroport très performant avec de belles destinations mais celui qui me fait flasher, c’est l’aéroport de Munich, un hub magnifique où j’aime me poser.
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