Quelques mois après la liquidation judiciaire de la compagnie Aigle Azur, ses droits de trafic entre la France et l’Algérie ont été réattribués : principalement à Air France et à Transavia (filiale low cost du groupe Air France-KLM) mais aussi à Volotea pour certaines lignes au départ de Bordeaux et Marseille. La compagnie ASL Airlines France a aussi obtenu 5 lignes (au départ de Paris, Lille et Lyon). D’autres compagnies étaient candidates mais n’ont pas été retenues : easyJet, Openskies, Ryanair, TUI Airlines Belgium et Vueling. Du côté d’Air Algérie, on se contente de rappeler que les droits de trafic sont régis par des accords internationaux de réciprocité et que les créneaux d’Aigle Azur revenaient de droit au pavillon français ; l’accord aérien entre la France et l’Algérie définit la capacité des avions et le nombre de vols pour chaque ligne avec un double objectif : la stabilisation du marché et l’équilibre des capacités.
Voici le détail des nouveaux droits de trafic au départ des aéroports du Grand Sud :
- Bordeaux : Alger avec Volotea (jusqu’ici, cette ligne est opérée uniquement par Air Algérie avec 35 000 passagers en 2018) ;
- Marseille : Alger avec Air France et Annaba, Béjaïa, Constantine, Oran, Sétif et Tlemcen avec Volotea ;
- Nice : Alger avec Air France (jusqu’ici, cette ligne est opérée uniquement par Air Algérie avec 38 000 passagers en 2018) ;
- Toulouse : Alger et Oran avec Air France (ces deux lignes sont également exploitées par Air Algérie ; le trafic annuel est de l’ordre de 70 000 passagers pour Toulouse – Alger avec une relative stabilité sur la période 2016-2018, et de 85 000 passagers pour Toulouse – Oran avec une baisse de 12 % entre 2015 et 2018).
Pas de changement à Montpellier Méditerranée où les vols sur l’Algérie sont opérés exclusivement par Air Algérie (2 vols par semaine sur Alger et jusqu’à 3 vols par semaine sur Oran).
Photo © Aéroport d’Alger Houari Boumédiène
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