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CDT 31 Didier Cujives portrait

Après deux mandats de conseiller régional Midi-Pyrénées en charge du développement économique, de l’Europe et de l’international, Didier Cujives préside depuis un an et demi le Comité Départemental du Tourisme de la Haute-Garonne. Il nous présente les attraits de ce territoire. Il nous parle aussi des destinations qu’il affectionne, y compris très loin de Toulouse, des Pyrénées, du canal du Midi et du vignoble de Fronton.

Le mois de janvier est propice aux « bilans et perspectives ». Comment s’est porté le tourisme l’an dernier en Haute-Garonne ? Et quels sont vos objectifs 2017 ?

Malgré l’affaiblissement de l’activité touristique en France, la fréquentation de la Haute-Garonne a progressé de 4 %. D’une part, les Français sont moins partis à l’étranger. D’autre part, les touristes étrangers ont délaissé Paris et la Côte d’Azur. Cette conjoncture nous a été favorable, avec nos atouts spécifiques que sont Toulouse et les Pyrénées, ainsi que le Canal du Midi qui est devenu un pôle d’attractivité majeur depuis son classement par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité. Pour les années à venir, nous allons aussi miser sur le vignoble du Frontonnais, avec l’obtention du label Vignobles et Découvertes d’ici deux ans, et sur le concept de l’itinérance douce. Il s’agit de cheminements à pied ou à vélo comme cela se fait déjà autour du Canal du Midi et que nous allons développer avec deux projets. D’une part, dès cet été, Via Garona constituera un nouveau chemin de Grande Randonnée entre Toulouse et Saint-Bertrand-de-Comminges. D’autre part, à l’horizon 2020-2021, Trans-Garona offrira une piste cyclable européenne allant de Toulouse jusqu’aux sources de la Garonne, chez nos voisins espagnols du Val d’Aran. Enfin, nos moyens de promotion et de communication évoluent très fortement : nouveau nom et nouveau logo « Haute-Garonne Tourisme », nouveau site internet et mobilisation de tous les outils du numérique, notamment les réseaux sociaux. Il y a désormais en Haute-Garonne une volonté, une ambition pour le tourisme. Notre budget de promotion et communication a été multiplié par 10 grâce au Conseil départemental et à son président Georges Méric.

CDT31 campagne hiver

Au sein de la grande région Occitanie (ou ailleurs en France), y a-t-il des départements qui vous inspirent pour votre stratégie de promotion ? Ou que vous enviez pour leur activité balnéaire ?

Je reste assez admiratif de ce qui a été fait par le comité régional du Tourisme de Midi-Pyrénées avec sa politique des Grands sites. Ce concept innovant a su magnifier une région sans la sur-vendre pour autant. Quant au balnéaire, nous n’avons pas la mer en Haute-Garonne mais ce n’est plus un élément déterminant. Durant les Trente Glorieuses, on partait en masse pour quatre semaines chaque été au bord de l’Atlantique ou de la Méditerranée. Aujourd’hui, on voyage moins longtemps, plus souvent, et sans doute plus intelligemment…

Parlons maintenant de vos goûts personnels. Pour un city-break, le temps d’un week-end, avez-vous gardé un certain attachement pour Bruxelles que vous avez beaucoup fréquenté en tant que président de Midi-Pyrénées Europe ?

C’est effectivement une ville très attachante. Bruxelles est la capitale de l’Europe, une ville totalement internationale, cosmopolite même. Et en même temps, chaque quartier a conservé ses spécificités presque villageoises. L’autre métropole que j’adore, c’est évidemment Barcelone, si proche de Toulouse et si attractive.

Et vos destinations préférées pour les vacances ?

Je n’aime pas beaucoup le mot « vacances ». Si je veux me reposer, lire au calme ou recevoir des amis autour d’un barbecue, c’est chez moi, dans ma commune de Paulhac. Sinon, je ne pars pas « en vacances », je pars « en voyage », avec toujours le besoin de donner un sens à ce voyage : aller au contact des habitants, découvrir leur culture, participer à des fouilles archéologique, rencontrer des élus locaux, mieux appréhender certaines réalités géopolitiques. C’est ainsi que je me suis fait tout un réseau d’amis à travers le monde entier, du Pérou au Kurdistan en passant par Cuba, Madagascar, Israël et la Palestine, et bientôt l’Afrique australe : Namibie, Botswana, Zimbabwe. Je voyage toujours de façon très autonome, avec une voiture de location, même si ce n’est pas forcément le plus simple : quand j’ai été découvrir l’Iran, bien avant la vogue touristique actuelle, il n’y a avait que deux voitures à louer à l’aéroport de Téhéran ! Et au Cambodge, j’ai dû passer le permis de conduire local pour être totalement autonome…

CDT 31 Didier Cujives affiche

Pour conclure, revenons à Toulouse et plus précisément à Toulouse-Blagnac. Vous connaissez bien le monde de l’aérien. En tant qu’ancien chef d’entreprises dans le marketing, la communication et l’édition, vous aviez notamment initié les revues de bord « Parcours » pour Air Inter puis « Air France Magazine ». Aujourd’hui, quelle est selon vous la ligne directe qu’il faudrait ouvrir au départ de Toulouse ?

Sans aucune hésitation, Dubaï. C’est la ligne dont Toulouse a besoin. C’est le hub qu’il nous faut pour favoriser la venue de la clientèle touristique asiatique. À titre plus personnel, j’aimerais bien un vol direct sur New York. C’est tout de même l’une des plus belles villes du monde, la plus cosmopolite !

www.hautegaronnetourisme.com

Photos © CDT 31

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