L’an dernier, le groupe Air France–KLM a perdu 75,9 % de ses passagers et 59 % de son chiffre d’affaires, qui est tombé à 11,1 milliards d’euros. Le résultat d’exploitation affiche une perte de 4,5 milliards. La perte nette monte à 7,1 milliards d’euros quand on ajoute diverses provisions pour restructuration, couverture carburant, dépréciation de la flotte… 2020 a mis le groupe Air France–KLM à l’épreuve avec la crise la plus grave jamais connue par l’industrie du transport aérien.
Et l’année 2021 ne commence guère mieux, malgré le frémissement de trafic enregistré autour de Noël et du Jour de l’an sur les lignes domestiques et sur les vols vers les Caraïbes et l’Océan indien. Mais depuis, les restrictions de voyage ont été renforcées tant en France et aux Pays-Bas qu’au niveau mondial, avec l’impact négatif que l’on imagine sur le trafic du premier trimestre.
Actuellement, les réservations des clients sont très orientées sur le court terme et dépendent fortement des restrictions imposées tant sur le réseau long-courrier que moyen-courrier. La visibilité sur la reprise de la demande est donc toujours limitée. Mais le groupe Air France–KLM entend augmenter son offre jusqu’à l’été et déclare s’attendre à une reprise du trafic au cours des deuxième et troisième trimestres grâce au déploiement du vaccin comme le déclare Benjamin Smith, le directeur général du groupe (photo ci-dessus) : « Dans les mois à venir, nous continuerons à renforcer les fondamentaux du groupe, en améliorant sa performance économique et environnementale, afin qu’Air France–KLM soit en capacité de saisir pleinement les opportunités de la reprise. Nous espérons que cette année verra une reprise du trafic dès que la vaccination sera déployée à grande échelle et que les frontières seront à nouveau ouvertes. Nos clients attendent avec impatience de pouvoir à nouveau voyager et leur attachement à Air France, KLM et Transavia s’est renforcé pendant cette crise ».
Photos © Air France-KLM
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