Spécialiste du Moyen-Orient (mais présente désormais sur les 5 continents), l’agence de voyages Aya est un tour-opérateur qui sait créer des voyages 100% sur-mesure, que ce soit pour des séjours ou pour des circuits, autotours et combinés, en individuel ou en groupes. Avec plus de douze ans d’expérience, la marque prend un nouvel essor cet hiver avec 2 brochures distinctes : « Désirs d’Orient » et « Désirs du Monde ». Le point avec sa directrice générale, Adeline Kurban-Fiani.
Aya, c’est d’abord une belle histoire familiale. Vous nous la rappelez en quelques mots ?
Effectivement, c’est mon père qui a lancé Kurban Tours en 1958 au Liban. Ensuite, j’ai ouvert KTS en France pour aboutir à la création d’Aya Désirs d’Orient en 2006. En 2012, face à une situation complexe dans cette partie du monde, j’ai fait le choix d’élargir mes propositions de voyages avec Aya Désirs du Monde.
Un mot sur ce nom « Aya ». D’où vient-il ?
Aya est un prénom oriental en lien avec la notion de Miracle, que l’on retrouve aussi bien dans le Coran que dans l’Ancien testament.
Aya Désirs d’Orient a donc vu le jour en 2006 et s’est imposé d’emblée comme un spécialiste de référence pour le voyage en Orient. Quels étaient vos atouts ? Le pari était-il gagné d’avance ?
Rien n’est jamais acquis d’avance ! Part contre, l’Orient – le Moyen-Orient en particulier – parle à une clientèle française qui recherche non seulement un séjour plage mais qui souhaite avant tout partir à la découverte de la culture et vivre des expériences nouvelles. L’Orient est à ce titre une région très riche et très large : du Liban, notre berceau, à l’Égypte, en passant par Oman, qui était encore très peu connu en 2006, par Dubaï, qui sort de terre, ou encore par la Jordanie, avec l’incontournable Pétra que nous n’avons jamais arrêté de proposer, tout comme nous avons maintenu en permanence notre présence en Egypte.
Avec le terrorisme et les « Printemps arabes » de 2011, vous n’avez pas échappé à la baisse parfois considérable du marché proche-oriental. Vous avez donc élargi votre palette, d’abord sur l’Océan indien et ensuite pratiquement sur le monde entier. Avec le même savoir-faire et avec la même clientèle ou en vous réinventant ?
Nous avons repris notre savoir-faire, que ce soit sur l’Asie, l’Europe, l’Amérique ou l’Afrique. Nos circuits sont garantis francophones et ils permettent de faire des extensions urbaines et/ou balnéaires. Nous avons créé des combinés originaux de destinations, par exemple Dubaï, les Maldives, Oman et Zanzibar, grâce aux possibilités aériennes offertes par les compagnies des Emirats. Nous avons élargi notre offre sur-mesure et nous proposons aujourd’hui des croisières bien au-delà de l’Egypte avec les Fjords, la Birmanie, le Mexique…
Vous sortez désormais deux brochures distinctes, « Aya Désirs d’Orient » et « Aya Désirs du Monde ». Comment se répartit votre activité entre l’Orient et le reste du monde ? Et confirmez-vous la reprise de destinations telles que l’Egypte et la Jordanie ?
C’est en raison de la véritable reprise des destinations du Moyen-Orient que nous avons décidé de publier 2 brochures distinctes.
La brochure sur l’Orient, avec ses 100 pages exclusivement consacrées à cette région qui fait notre ADN, offre de nombreuses nouveautés comme un combiné Oman-Sri Lanka, une découverte Barhein-Dubaï, de la plongée au Liban, une croisière intimiste de Louxor à Assouan, un combiné Jordanie-Le Caire et un autotour en Israël. Point fort de l’an prochain : l’expo universelle Dubaï 2020.
Pour notre brochure Aya Désirs du monde, nous avons programmé de nouvelles destinations comme le Japon et la Bolivie, ainsi que de nouveaux programmes sur les îles grecques, les lacs italiens, les Philippines ou encore l’Ouest canadien.
Vos clients originaires du Grand Sud de la France (de Bordeaux à Nice via Toulouse, Montpellier et Marseille) présentent-ils des spécificités en termes de destinations ou de styles de voyages ?
Nous retrouvons cette clientèle essentiellement sur nos destinations lointaines. Il est vrai que les vols au départ de l’aéroport de Nice favorisent notre développement sur l’Asie, l’Océan indien et une partie de l’Afrique, avec l’avantage de desservir nos destinations phares : Dubaï, Abu Dhabi et Doha. La plateforme de Lyon vient en complément pour nos clients du Sud-Est.
Pour terminer, quels sont les produits dont vous êtes la plus fière pour 2020 – et quelles sont personnellement vos destinations préférées ?
Cette année, nous avons vraiment une très belle programmation avec un renouvellement en profondeur et une très belle montée en gamme de nos offres de séjour. Nous espérons aussi beaucoup du retour au premier plan de l’Egypte. Donc pour sélectionner quelques produits dont nous sommes très fiers, je vais d’abord citer la découverte complète de l’Égypte avec la descente du Nil, la découverte du Caire et d’Alexandrie ainsi qu’une pause en bord de mer. Ensuite, il y a un très beau circuit inédit au Japon, une expérience omanaise et bien sûr mon pays, le Liban.
À titre personnel, j’ai découvert ou redécouvert cette année la Jordanie et la Russie. Et j’ai adoré ! Ce sont deux cultures distinctes, deux modes de découverte différents mais dans les deux cas il s’agit de voyages imprégnés de culture.
Photos © DR
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