Pour améliorer son offre sur les vols court-courriers, Brussels Airlines vient d’adopter la gamme tarifaire des autres filiales du groupe Lufthansa. Vous avez désormais le choix entre 5 tarifs : 3 en Economy et 2 en Business.
En Economy Class :
- l’Economy Light est le tarif le plus bas, et donc le plus intéressant si vous êtes sûr de vos dates et si vous voyagez léger (uniquement avec un bagage à main) ;
- l’Economy Classic est le tarif « standard », avec une flexibilité limitée et un bagage enregistré de 23 kg ;
- l’Economy Flex permet un changement gratuit de la réservation.
Quelle que soit la classe tarifaire en Economy Class, et que ce soit sur un vol court-, moyen- ou long-courrier, vous avez droit à un bagage à main de 8 kg en plus d’un accessoire personnel.
En Business Class :
- le Business Saver permet de profiter de tout le confort de la Business Class et d’un certain degré de flexibilité ;
- le Business Flex offre une flexibilité totale, allant jusqu’au remboursement sans frais.
Ajoutons que tous les paiements se font désormais uniquement par carte bancaire, y compris pour les excédents de bagages à l’aéroport et pour les achats effectués à bord de l’avion.
Le programme de redressement Reboot Plus
L’alignement de Brussels Airlines sur les produits des autres compagnies de sa maison-mère Lufthansa s’inscrit dans le programme de redressement de la compagnie belge. Baptisé Reboot Plus, ce programme a été intensifié du fait de la crise Covid-19 : réduction de la flotte de 30 %, réduction des effectifs de 25 %, suppression des liaisons peu ou pas rentables… Au premier semestre, Brussels Airlines a enregistré une perte de 182 millions d’euros en ne transportant qu’un million et demi de passagers (- 67 %). Elle a repris ses vols commerciaux le 15 juin après avoir suspendu ses activités pendant 3 mois. Désormais, elle augmente progressivement son programme de vols mais se refuse à toute prévision pour cette année 2020. L’essentiel est d’être parvenu à un accord avec les partenaires sociaux pour réduire les effectifs en limitant les licenciements forcés, et d’avoir obtenu un accord financier entre le gouvernement belge et Lufthansa pour surmonter la crise et devenir « structurellement rentable ».
Photo © DR
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